Le Model 500 est un célèbre hélicoptère américain qui a volé pour la première fois en 1963 en réponse à une fiche programme de l'US Army pour un "LOH" (Light Observation Helicopter) ; les 1434 OH-6A "Cayuse" (la première version militaire) ne faisait en effet que 560 kg à vide . Ses autres dénominations civiles furent Hugues 369 et donc "500". Il a donné naissance à une généalogie prolifique jusqu'à aujourd'hui, puisque ses descendants sont nombreux (spécialement les versions 500C, 500D, puis en 1986 le 500E au nez pointu et sa version agrandie 530F), mais aussi aujourd'hui, toujours en production sous les formes utilisant le système anticouple NOTAR (No Tail Rotor) (comme en bas de page) dans les versions MD 500N, 520N, 530N, 600N et le 900 Explorer qui n'est qu'un très lointain cousin (qui ressemble plus au BK117). Le 530F existe aussi en drône sous le nom de Little Bird par Thales et Boeing.
C'est finalement une société financière new-yorkaise (Patriarch Partners LLC) qui a pris le contrôle de la gamme en juillet 2005 a une firme néerlandaise RDM Holding Inc qui avait racheté la filiale de Boeing en 1999 qui l'avait elle même prise à McDonnell Douglas Helicopter Systems en 1997 qui elle même avait absorbé Hugues créé en 1936 par le célèbre Howard Hughes (.. Ah la "poésie" capitaliste !).

97. La version Hugues 500 C est
            reconnaissable à son empennage de queue en papillon. Il peut
            emporter 5 personnes (pilote inclus) (3 à l'avant et 2 derrière).
            Comme beaucoup d'appareils américain, il doit une bonne part de sa
            notoriété au cinéma comme sur cette photo (ci dessus) du jeu
            d'exploitation (de ma collection) de mon film préféré (voir la
            partie Cinéma du site) sorti en 1979 : Apocalypse Now. 
            A l'époque je me promenais dedans de manière beaucoup plus pacifique
            même s'il faut reconnaître que cet hélico connut de nombreuses
            versions militaires dans toutes les missions : Reco, Anti-Chars,
            appui-feu et même anti sous-marine. 

98. Évolution à cinq pales, 675 kg de
            masse à vide, avec un rotor de queue en T et une structure
            renforcée, le Hugues 500D a volé pour la première fois en 1974 et a
            été produit depuis à plus de 1000 exemplaires. 
            Une version militaire du nom de MH-6 construite sur la base de cette
            cellule est une machine à tout faire utilisée en petit nombre (45)
            par les forces spéciales américaines (du 160th Special Operation
            Aviation Regiment) qui l'utilisèrent jusqu'en 2021 d'une bien
            curieuse façon en ayant bricolé des potences pour descendre en
            rappel depuis des banquettes extérieures où six hommes "prennent le
            frais" (le film de cinéma de 2001 La Chute du faucon noir
              (Black Hawk Down) en montre en opération).

99. En 2017, une machine vue à Merville dans le nord par un opérateur d'aujourd'hui, Jet System
Mon père me raconta que lorsqu'il travaillait à
            Beauvais en 1986 sur cette machine alors qu'il mangeait dans un
            resto de routiers et se retrouva au milieu d'une conversation et on
            lui demanda :" Et toi, c'est quoi ton bahut ?" et il
            répondit : "un Hugues 500" ce qui laissa perplexe ses
            interlocuteurs.
            Pour beaucoup de fans d'hélicoptères "l'image d'Épinal" de cet
            appareil restera attaché à l'Hélico de Terry dans la série Magnum
            (ci dessus). Dans la partie bonus vous pouvez télécharger cette
            machine pour Flight Simulator (dans plusieurs livrées dont celle de
            Magnum ci dessus). 

100.Ci dessus une des ultimes évolutions de cet hélico, le MD 520 N, avec le système Notar vu au Bourget vers 1989-1991 mais c'est déjà ici une nouvelle génération d'appareils et une autre époque.. celles des années 1990-2000. Le parc des anénes 2020 est lui en grande partie différent comme la carrièrte type des pilotes d'aujourd'hui.
- Pour terminer cette galerie en hommage à la carrière de mon père, Patrick Rolland, je tiens à remercier tous ceux qui m'ont écrit depuis début 2000 et leur souhaite (comme me l'écrivait un pilote) "de nombreux tours de pales" même si, l'évolution réglementaire rend difficile la pratique de l'hélico en France.
